Préserver & valoriser
le patrimoine des entreprises
Pour répondre à un vif désir d’amélioration continue et d’exigence dans la pratique de nos métiers, nous avons la joie de vous annoncer la constitution du conseil scientifique de Perles d’Histoire qui nous accompagnera dans nos réflexions méthodologiques et éthiques.

Quatre personnalités, aux profils complémentaires et reconnues dans leurs disciplines, nous ont fait l’amitié et l’honneur d’accepter d’en être les membres et de nous enrichir de leurs conseils avisés.

Nous tenons ici à les remercier chaleureusement d’avoir accepté de cheminer à nos côtés pour accomplir au mieux notre mission de passeurs.

Catherine Cuenca, Conservatrice générale du patrimoine, Responsable de la mission réseaux et recherches et de la mission nationale Patstec, PICST Cnam Paris et Université de Nantes

Après une double formation d’océanographe à Paris VI et de docteur en histoire de l’art et archéologie à Paris I Sorbonne avec une spécialité en histoire des institutions muséales, patrimoines scientifiques et techniques (en particulier contemporain), politique culturelle de ces institutions scientifiques, Catherine Cuenca fut notamment Directrice du muséum d’histoire naturelle de Nantes, Directrice adjointe du musée des Arts et Métiers et depuis 1996 Responsable de la mission réseaux et recherches et de la mission nationale Patstec, PICST Cnam Paris et Université de Nantes.

Actuellement Conservatrice générale du patrimoine et également Présidente de l’Association nationale des conservateurs et des autres professionnels des patrimoines, elle enseigne par ailleurs toujours dans des Masters à Paris I et au Muséum national d’histoire naturelle de Paris et est chercheuse associée dans le laboratoire HT2S au Cnam.

Elle a dernièrement publié « Une politique contemporaine du patrimoine scientifique et technique », L’Harmattan, 2018 ; « Patrimoine contemporain des sciences et technique. » avec Catherine Ballé, Serge Chambaud et Daniel Thoulouze (dir.), La Documentation française, 2016 ; « Le patrimoine scientifique et technique : un projet contemporain. » avec Catherine Ballé, Serge Chambaud, Daniel Thoulouze (dir.), La Documentation française, 2010 ; « Les collections scientifiques, de l’outil de connaissance à l’objet de patrimoine : Aspects juridiques et pratiques professionnelle et institutionnelles. » avec Marie Cornu et Jérôme Formageau (dir.), L’Harmattan, 2010. « Le Patrimoine scientifique et technique contemporain. Un programme de sauvegarde en Pays de la Loire. » avec Catherine Ballé et Yves Thomas (dir.), L’Harmattan, 2005.

Florence Descamps, Maître de conférences habilitée à diriger des recherches en histoire à l’École Pratique des Hautes Etudes (EPHE), Archives orales et histoire des organisations

Ancienne élève de l’École Normale supérieure et agrégée d’histoire, Florence Descamps a animé le Comité pour l’histoire économique et financière de la France au ministère de l’Économie et des Finances, de sa création en 1987 jusqu’en 1994.

Elle est actuellement Maître de conférence habilitée à diriger des recherches en histoire à l’École pratique des Hautes Études, au sein de l’équipe Histara. Elle y anime un séminaire sur l’ingénierie des archives orales et leur utilisation en histoire contemporaine. Elle a publié récemment « Archiver la mémoire. De l’histoire orale au patrimoine immatériel », Paris, Éditions de l’EHESS, Paris, 2019.

Elle travaille également sur l’histoire des transformations de l’État au XXe siècle et poursuit des recherches sur l’histoire du ministère des Finances et de l’Économie, de la fin du XIXe siècle à la fin des années 1980. Ses derniers travaux portent sur les Finances pendant la Grande Guerre, sur la réforme de l’État dans les années 1960 et 1970 et sur le retour du libéralisme en France dans les années 1980 et 1990.

Elle a publié dernièrement avec Laure Quennouëlle-Corre « 1983, un tournant libéral ? », n° 138, avril-juin 2018, p. 4-107 ; « Bercy. Empire ou constellation de principautés ? », Pouvoirs, janvier 2019, n° 168, p. 9-28, avec Philippe Bezes et Scott Viallet-Thévenin ; « Réformer l’administration par les sciences sociales. Les tentatives pionnières du ministère des Finances 1965-1972 », Le Mouvement social, n° 273, p. 36-55, 2020. Elle vient de faire paraître Le moment RCB. Le rêve d’un gouvernement rationnel, avec Philippe Bezes et Sébastien Kott, Paris, IGPDE-CHEFF, 2021.

Pascal Griset, Professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université

Agrégé d’histoire, sa thèse s’intitulait : « Entreprise, technologie et souveraineté : les télécommunications transatlantiques de la France (1869-1954) ». Il est Professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université où il dirige le parcours de Master « Histoire, Communication et Affaires Internationales ». Il participe au jury du concours d’entrée à HEC (Épreuve d’Histoire, Géographie et Géopolitique, concours après CPGE). Il anime le Centre de Recherche en Histoire de l’Innovation au sein de Sirice (UMR 8138).

Il a coordonné le projet ANR Rensendem, « Les grands réseaux techniques en démocratie » et dirige actuellement le programme international InsSciDE – (Inventing a shared Science Diplomacy for Europe), projet financé par le programme européen Horizon 2020.

Président du Comité pour l’histoire de l’Inserm, il est également membre de différents conseils scientifiques et comités d’histoire : de la recherche historique de la défense, du Comité d’histoire de La Poste. Il est Vice-Président de l’Association d’Histoire des Télécommunications et de l’Informatique et membre du Conseil stratégique de la fondation « Cité des Télécoms ».

Il est membre de la Commission de recrutement HSS de l’École Polytechnique et participe au Comité des acquisitions du Musée National des Arts et Métiers.

Membre du comité de rédaction des revues : Flux (ENPC), Histoire, économie et société (Armand Colin), Le Temps des médias (Nouveau Monde éditions), Revista de Historia. Transportes, Servicios y Telecomunicationes. Directeur de la collection (Avec Andreas Fickers, Léonard Laborie et Valérie Schafer) « Innovation and diplomacy in Modern Europe », De Gruyter Oldenbourg.

Il a dirigé l’Institut des Sciences de la Communication UMS 3655 (CNRS, Sorbonne Université, UPMC) de 2014 à 2018.

Il a été :

Membre du Comité de Déontologie de l’ANSES en 2017 et 2018 et du Comité d’évaluation « Innovation – Travail » de l’ANR CE26 en 2017.

Membre du Comité National des États Généraux de l’Industrie, MINEFI (2010-2011).

Fellow du Netherlands Institute for Advanced Studies in the Humanities and Social Sciences (Wassenaar, Pays-Bas) de février à juin 2011.

Roget Nougaret, Archiviste paléographe

Diplômé de l’École nationale des chartes, Roger Nougaret a commencé sa carrière comme conservateur puis conservateur en chef dans les archives publiques, en Loire- Atlantique. En 1991, il a créé le service d’archives du Crédit lyonnais à Paris ; en 2005, il a organisé et dirigé le service d’archives historiques de Crédit agricole SA qui regroupait les archives du Crédit lyonnais, du Crédit agricole et de l’ancienne banque Indosuez ; de 2010 à 2020, il a dirigé le service Archives et Histoire de BNP Paribas.

Parallèlement, il a été membre de plusieurs organismes professionnels ou de recherche comme le comité directeur des archives d’entreprises au sein du Conseil international des archives, le conseil académique de l’European Association for Banking and Financial History, le comité éditorial d’Entreprises et Histoire, l’Association pour l’histoire de BNP Paribas. Il préside la section d’histoire contemporaine et du temps présent au Comité des travaux historiques et scientifiques.

Auteur ou directeur de plusieurs publications historiques ou archivistiques, notamment « Faire l’histoire des entreprises sous l’Occupation. Les acteurs économiques et leurs archives », textes édités par Hervé Joly, Paris, CTHS, 2004, il accompagne actuellement l’édition de plusieurs ouvrages d’histoire bancaire et travaille à la préparation de la seconde édition d’un Congrès international d’histoire des entreprises.

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