Différentes raisons peuvent pousser les entreprises à s’intéresser à leur passé. Pour Charlotte Lacombe, directrice du développement et de la stratégie chez Perles d’Histoire, « la première est stratégique et concerne l’entreprise elle-même, sa raison d’être et sa vision pour les années à venir. » L’histoire nourrit par ailleurs la culture de l’entreprise et crée un sentiment d’appartenance pour les collaborateurs. Elle est aussi un vivier d’expériences inspirantes pour le management et même la R&D. « Nous sommes persuadés que l’histoire peut être utile et doit servir à connecter le passé avec le présent et l’avenir » soutient Charlotte Lacombe. Au-delà de la communication, le patrimoine est un capital sur lequel il est possible de créer de la valeur sociale, marketing, commerciale et “corporate”.
« Notre activité se structure en deux pôles, la valorisation scientifique et culturelle », explique Pauline le Clere, fondatrice et présidente de Perles d’Histoire. Le patrimoine est identifié, collecté, organisé et rendu accessible au travers d’inventaires, de bases de données, de plans de numérisation et de process pour les nourrir. L’objectif est de partager cette histoire avec les personnes ciblées. La valorisation culturelle nécessite un support de médiation défini en fonction des enjeux, des publics et des messages à transmettre.